jeudi 21 novembre 2013

De bonnes relances téléphoniques

freedigitalphotos.net
Dans le dernier billet, j'expliquais le secret d'une bonne liste média. Projetons-nous quelques jours plus tard, avec un communiqué solide sur le sujet et un courriel d'approche infaillible, que vous venez tout juste de faire parvenir aux différents contacts de la liste. Que faire maintenant, se croiser les bras et attendre que la nouvelle soit couverte?

Évidemment, au nombre de courriels que les journalistes reçoivent chaque jour (des centaines en moyenne), il est impossible qu'ils les lisent tous et y portent une attention particulière. Ainsi, il faudra user de ruse et d'un peu d'aplomb pour leur rappeler plus directement que votre histoire mérite leur attention. C'est donc à ce moment-ci que le bon vieux téléphone deviendra votre principal allié.

Quoi faire? Idéalement, vous devriez vous installer dans un endroit silencieux et confortable, surtout si vous êtes gêné ou mal à l'aise (un bureau vide avec une porte pourrait faire l'affaire). Le plus important est de bien maitriser votre sujet et de l'avoir raccourci à son maximum. N'oubliez pas : les journalistes n'ont que très peu de temps à vous accorder. Vous devez être en mesure de capter leur attention dans les 15 premières secondes de l'appel. Une fois que vous avez réussi à les intéresser, essayer de voir ce qu'ils recherchent; il faut parfois aller plus loin que son pitch initial afin de sécuriser de la couverture ou une entrevue.

Si vous êtes comme moi, les relances téléphoniques sont une source de stress. Mais à force de se pratiquer, on prend de l'expérience et on maitrise mieux la technique. Peut-être même que vous pourrez tisser de bons liens avec certains journalistes!

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