De la haine...
Dans 99 pour cent des cas, nous les dérangeons. Ils sont dans un rush, ils n'ont pas le temps, ils ont été affectés à la Commission Charbonneau... Ne soyez pas surpris si on vous raccroche la ligne au nez : ça arrive plus souvent qu'on pense. De par la nature de notre travail à nous, les relationnistes, ils sont convaincus que nous voulons seulement leur vendre quelque chose ou leur passé un sapin. Dans des domaines plus marketing, vous n'aurez pas de difficulté à parler de votre nouvelle, mais la réalité est toute autre en affaires publiques, où le doute est derrière toute intention.
De l'amour...
Il reste quand même 1 pour cent des cas! Cela peut paraitre difficile à croire, mais les journalistes auront parfois BESOIN de vous, et là, ils vous aimeront. En effet, dans certaines situations (je pense surtout aux crises ici), vous êtes celui qui détient le pouvoir dans cette relation, puisque c'est vous qui êtes en mesure d'informer et d'aider les journalistes. Entre vous et moi… il faut profiter de ces situations!
Je vous invite à consulter cet article d’Hélène Roulot-Ganzmann sur le site Web du Projet J, qui se penche sur les relations entre les journalistes et les relationnistes dans le cadre de la crise du Lac-Mégantic. Cela permet de relativiser un peu!